En commémoration de la Journée des Invalides et des Martyrs de guerre : La baretteà trois lamelles de la martyre de guerre Le Thi Ngoc Tien

Pendant la résistance contre l’impérialisme américain, beaucoup de compatriotes et de soldats ont sacrifié leur vie… parmi eux figurait Le Thi Ngoc Tien qui a prouvé sa loyauté et sa fidélité envers la patrie. Elle est morte à l’âge de 20 ans.

Elle est née en 1952 dans la zone de guerre Dong Thap, a grandi dans le village Quang Tho, commune Quon Long, district Cho Gao, Province Tien Giang. Elle a rejoint le maquis dès 16 ans. Début 1969, elle est affectée à la station médicale 2 à Cho Gao.

En 1972, l’ennemi tuait sans pitié nos cadres révolutionnaires et nos compatriotes. Le 12 avril, pendant une battue, ils ont repéréNgoc Tien et une autre camarade dans un abri. Ils les ont délogées, battues et violées. La nuit venue, ils ont traîné Ngoc Tien dans la cour, l’ont mise à nue et l’ont tenue fermement, deux par ses jambes, deux autres par ses bras, le cinquième par la tête. Le chef, Tam Xoong, a éventré NgocTien et a sorti ses entrailles en gueulant : “Je veux voir à quel pointson foie est grand !”. Ngoc Tien a réussi à se relever, a traversé la cour en criant “Maman, je vais mourir” avant de tomber héroïquement.

Le lendemain, ils ont suspendu son corps à un tamarinier en faisant savoir que la famille pouvait venirle récupérer. Alertée, la famille de Ngoc Tien est venue reconnaître le corps de leur fille et a dû payer 28 000 dôngs pour le reprendre.

Cette barettea été offerte à Ngoc Tien par sa mère en 1967, elle laportait quand elle est morte et la barette aété ensevelie avec elle. En 1989, la famille a fait exhumer son cadavre pour l’enterrer dans le cimetière de la commune Binh Ninh ; sa mère a alors repris la barette pour sentir que sa fille était toujours à ses côtés, et l’a finalement confiée au musée.

Pour en savoir plus